De cette pluie fine comme un soir d’été
Furtive bruine sur mes cheveux de lune
Subtil embrun se pose sur mes dunes
Tiède et humide inonde chemins et prés
De ce feu qui de mes nuits crépite
Nourrit ce souffle ivre et enfiévré
Lèvres qui brûlent de pouvoir se poser
Que mon cœur ne souffre et se délite
Délivre moi de ce qui me ronge et me perd
Libère moi de cette sombre et infinie douleur
Que je rencontre les limbes de ton univers
Je rêve de n’être que celle qui t’éveille oh ciel
Que tu puisses oublier ces dix mille filles en fleur
Seule ombre qui porte tes ténèbres oh soleil
Petit exercice où les "a" sont interdits.
RépondreSupprimerPoésie pure, mots simples et beauté rare comme une fleur qui vole aux cieux du Parnasse.
RépondreSupprimerJe reviendrai vous lire avec la gourmandise d'un goûteur de subtiles friandises. Merci et bonne journée à vous.