dimanche 27 septembre 2009
Choix
vendredi 18 septembre 2009
Ourobouros
mardi 8 septembre 2009
Tombée en désuétude infinité nocturne
La romance repentie des appétits repus
S’exilent dans les recoins de notre espace king size
Spectateur immobile de nos prouesses mécaniques
La peau noire satinée suant nos corps laiteux
Et d’un sommeil sans rêves dormir en solitaires
Les murs jouissant en chœur dans la chambre cendrier
Puant les mégots froids, sexe en corps consumés
"Des mots j'en ai à la pelle...mais ils sont comme les feuilles en automne, lorsque l'on contemple leur camaïeu de marron aux veines sanguinolentes, ils sont déjà à l'agonie, racontant leur mort avant qu'ils ne cessent totalement d'exister, mais déjà préparant la venue de nouvelles nuances, imperceptibles...juste un frémissement au son du vent, appelant la venue du printemps...
Mes mots lorsqu'ils sont dit sont déjà presque morts, mais d'autres mots naissent en mon sein, cachés, et vibrants d'émotion, pleurant ton absence comme la sève coule de l'arbre, attendant le printemps où ils pourront fleurir contre tes lèvres..."
Conte double
Dans l’entrebâillement de la fenêtre ouverte je passe comme une chimère
Je promets de t’aimer jusqu’à la lueur du jour, apaisant ta noirceur, éveillant ta lueur
Guidant ton vaisseau sirène devant ton sillage, priant pour n’être qu’un mirage
Je t’aimerai tant qu’il me sera possible d’éclairer, les ténèbres qui te font mystère
J’aimerai chaque ombre qu’embrassera mon cœur brûlant, pleurant la fin qui nous attend
Je n’aimerai que toi, quand bien même tu me plongerais dans un abîme de noirceur
Il n’y que sous tes chênes que mon ombre trouve refuge du soleil aveuglant
Que sous ta pluie battante que mon corps s’abreuve du ciel que les hommes ont promis
Sous ton regard que la pierre a façonné, que je retourne à la terre qui nourrit nos promesses
Et dans ces autres que je pourrais aimer, je redessine les gouffres de ta conscience
Dans l’entrebaillement de la porte, attendent les images de nos possibles encore, de notre possible mort
lundi 7 septembre 2009
dimanche 6 septembre 2009
JE NE T'AIME PAS
"Ce n'est pas que je t'aime, bien qu'il me faille pleurer
Pour oublier la peine si ardemment souhaitée
Cet amour que nos lèvres ont tendrement goûté
Nos errances solitaires, nos quêtes de vérité
Ce n'est pas que je t 'aime, bien que je l'eusse rêve
Et mon coeur se resserre ton image évoquée
Non ce n'était qu'un rêve, l'écho des voix jetées
Des messages à la mer, nos espérances livrées
Secrètement nos lèvres se les sont murmurées
Mais point ne t'aimais-je lors que toi aveuglé
Fantasme d'éphémère sur le pont consommé
Tu contemplais le ciel, et moi tes yeux rivés
A mille lieues de mes chaînes je songeais à t'aimer
Et toi de ta fenêtre tu en aimais l'idée
La solitude amère je berce mes regrets
De n'avoir su te plaire, et me faire à l'idée"