J’ai
longtemps chercher réponse à mes incertitudes, mais une seule chose
est sure
c’est
que rien n’est certain et rien n’est moins sur c’est sûr au
lointain
On
voit dans les méandres de ces empreintes morcelées de souvenirs
Un
bout de solitude entravé par les chaînes de la parentalité
Cette
fatalité qui fait que la vie est telle qu’elle est, et quand on
pense
Le
temps ne sert qu’à la compréhension, des états de faits hélas
imparfaits
Car
le temps ne sert pas à la perfection, il bouge sans cesse et n’a
de cesse
Que
de se rire de nos comptages, nos dérapages et nos voyages
intrinsèques
A
ce vaisseau qu’est l’humanité de nos maux, et les mots fusent en
avalanche
Parfois
éplorés faisant la manche, en attente d’un petit bout d’attention
Juste
un peu d’affection, pas mourir d’omission, seul dans son
incompréhension
Mais
la vie sert aussi à soulager le poids, nous révélant à mesure que
tourne le disque
Morceau
par morceau les parties qui nous manquent pour finir la chanson
La
meilleure révélation de ces années, le titre à placer sur qui
l’on est
Qui
on voudrait être, non seulement ce qui était, malhabile
s’accrochant au fil
C’est
vrai c dur de regarder les miroirs autour de soi, surtout les bien
vivants
Qui
vous renvoient cruellement à vos félures, blessures cruelles d’une
nature faillible
La
graine semée dans le corps, de notre héritage attirail
transgénérationnel
N’est
point une fiction, mais une ronde entre raison et déraison, morale
ou amorale
Si
par le plus grand des hasards la vie te gardait sur le chemin du noir
et blanc
Sache
que la belle est ironique, tantôt muse lyrique, tantôt fresque
pathétique
L’ombre
et la lumière servent à réguler l’éveil, sitôt que nous
sombrons dans le sommeil
Troublant
d’ambiguïté le grand écart du compas planétaire nous déchire,
Nous
écartèle dans son immense désir, décrire un cercle parfait de nos
sombres aspects