samedi 26 décembre 2009
Petite comptine
Bandita de venelles
A la vertu de comptoir
Ivre de rêves de gloire
Tu tapines sans le savoir
Sur l'trottoir des vendeurs au noir
Marchands de placard, blafards, zonards
Arpenteuses aux milles maux, les maudites
Et toi ton forfait, Desperados,
Tu jouis dans le crasse des marauds
Des allumettes que tu craques, sans honte
Ni remord, proxénète fortuite des décadences
Bandita de ruelles
Tu erres dans l'sordide, toi, ma sublime
Amante de fortune pour pauvres infortunés
En oublieront leur nom tant ils t'appelleront
Oh ma Desperados,
Bandita aux veines suaves
Tes accents de métal grincent
Au contact de ma bourse pleine
Souris, lucide Desperados
Tombe monnaie clinquante, mais tu chantes
Ta victoire accablante, il te la contera le cancre
vendredi 4 décembre 2009
Amère
lundi 26 octobre 2009
mercredi 7 octobre 2009
En hommage à ta déraison
Ton amour fou qu’en fait l’union
Mon amour fou dans ma maison
Me comble de ses : attention !
Amour au jour, au désespoir
Amour aux nuits que compte le noir
Mon ange a eu raison de ma passion
Le silence est ma seule contemplation
La nuit m’assomme et conditionne
L’heure à venir, tardive offense
L’injure parjure, l’injuste armure
Je voudrais que tu m’étreignes
Et de chaleur me retenir
Pour que l’ailleurs me soit douillet
Que l’amour fou dans ma maison
Soit aussi doux que vingt printemps
Que l’amour fou de nos unions
Nous comble de ses attentions !
lundi 5 octobre 2009
La désirée
La désirée
On ne peut que la contempler
Car ses beaux yeux vous font vibrer
Semant l’amour comme en été
Quand le soleil veut nous montrer
De belles épaules dénudées
Comme nul ne peut la contenter
elle renonce donc à se marier
et par la même à se faner
comme une nature morte exposée
l’amour charnel la fait vibrer
et les promesses lui sont comptées
autant que les hommes empressés
de sa compagnie savourer
quelques murmures entreméles
entre deux corps enlacés
quelques baisers partagés
et demain tout sera terminé
car la légère désirée
n’est pas prête à sacrifier
son plaisir et sa liberté
trop heureuse de pouvoir aimer
ceux qui croisent sa destinée
juste le temps d’une nuitée
dimanche 27 septembre 2009
Choix
vendredi 18 septembre 2009
Ourobouros
mardi 8 septembre 2009
Tombée en désuétude infinité nocturne
La romance repentie des appétits repus
S’exilent dans les recoins de notre espace king size
Spectateur immobile de nos prouesses mécaniques
La peau noire satinée suant nos corps laiteux
Et d’un sommeil sans rêves dormir en solitaires
Les murs jouissant en chœur dans la chambre cendrier
Puant les mégots froids, sexe en corps consumés
"Des mots j'en ai à la pelle...mais ils sont comme les feuilles en automne, lorsque l'on contemple leur camaïeu de marron aux veines sanguinolentes, ils sont déjà à l'agonie, racontant leur mort avant qu'ils ne cessent totalement d'exister, mais déjà préparant la venue de nouvelles nuances, imperceptibles...juste un frémissement au son du vent, appelant la venue du printemps...
Mes mots lorsqu'ils sont dit sont déjà presque morts, mais d'autres mots naissent en mon sein, cachés, et vibrants d'émotion, pleurant ton absence comme la sève coule de l'arbre, attendant le printemps où ils pourront fleurir contre tes lèvres..."
Conte double
Dans l’entrebâillement de la fenêtre ouverte je passe comme une chimère
Je promets de t’aimer jusqu’à la lueur du jour, apaisant ta noirceur, éveillant ta lueur
Guidant ton vaisseau sirène devant ton sillage, priant pour n’être qu’un mirage
Je t’aimerai tant qu’il me sera possible d’éclairer, les ténèbres qui te font mystère
J’aimerai chaque ombre qu’embrassera mon cœur brûlant, pleurant la fin qui nous attend
Je n’aimerai que toi, quand bien même tu me plongerais dans un abîme de noirceur
Il n’y que sous tes chênes que mon ombre trouve refuge du soleil aveuglant
Que sous ta pluie battante que mon corps s’abreuve du ciel que les hommes ont promis
Sous ton regard que la pierre a façonné, que je retourne à la terre qui nourrit nos promesses
Et dans ces autres que je pourrais aimer, je redessine les gouffres de ta conscience
Dans l’entrebaillement de la porte, attendent les images de nos possibles encore, de notre possible mort
lundi 7 septembre 2009
dimanche 6 septembre 2009
JE NE T'AIME PAS
"Ce n'est pas que je t'aime, bien qu'il me faille pleurer
Pour oublier la peine si ardemment souhaitée
Cet amour que nos lèvres ont tendrement goûté
Nos errances solitaires, nos quêtes de vérité
Ce n'est pas que je t 'aime, bien que je l'eusse rêve
Et mon coeur se resserre ton image évoquée
Non ce n'était qu'un rêve, l'écho des voix jetées
Des messages à la mer, nos espérances livrées
Secrètement nos lèvres se les sont murmurées
Mais point ne t'aimais-je lors que toi aveuglé
Fantasme d'éphémère sur le pont consommé
Tu contemplais le ciel, et moi tes yeux rivés
A mille lieues de mes chaînes je songeais à t'aimer
Et toi de ta fenêtre tu en aimais l'idée
La solitude amère je berce mes regrets
De n'avoir su te plaire, et me faire à l'idée"