dimanche 12 septembre 2010

Le vent des saisons

Dans la douceur de l’alcôve, j’esquisse théories
D’une impossible osmose, s’invitant dans mon lit
De toutes ces mains qui tremblent, caressant ma folie
Trompant l’air monocorde de la mélancolie
Au vent frais de l’automne, m’exposait alanguie
Les courants filiformes, attisant ta folie
Emportant herbes folles, à tempête et à cris
Chassant les monocordes, pinçant la douce nuit
Au jeu des mille formes, balisés d’une ellipse
Je balance ma corde, implorant une éclipse
D’un printemps qui s’affole de ces bourgeons naissants
Qui changerait l’automne, en été triomphant
Sur les bancs de l’école, j’énonce théorèmes
Ou grisée par l’alcool, de ta foutue rengaine
Je chasse l’air morose, d’un hiver endormi
Et repeint mes murs mornes, à l’encre de ta pluie
Au lendemain d’une nuit folle, perdue entre les plis
Des draps qui me chuchotent, avant que je ne t’oublie
Je t’en promets mille autres, si dieu me prêtait vie
A présent prend la porte, tant que tu le peux, fuis

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