A l'heure où le temps s'enfuit sous les rires
Les aiguilles pointent, que l'on cherche à écrire
Où les heures content nos légitimes plaisirs
Dans mon ventre mon temps comme une toile s'étire
Mon silence, me revient tel un écho
Envahissant les bruits, froid dans mes os
Le vide gronde, cogne et crie son fardeau
Poids de ton absence, sourdent vagues de sanglots
De ton départ soudain il planta ses racines
Et comme un affamé réclame, me serine
Toujours plus de douleur ce soir je dine
Ta présence est requise, sur terre rien n'est facile
L'horloge a offert sa dernière étreinte
Ta lumière dans mon coeur s'est éteinte
Bombe nucléaire j'ai implosé sans plainte
Statue de pierre prisonnier de mes craintes
Je n'entends pas les fantômes s'écrier
Nous sommes en vie, là de l'autre côté
L'onde solaire de ses larmes briller
Lève le voile de tes yeux regarde moi danser
L'heure sonne, démons livrez moi vos armes
D'un souffle lointain caresser ton âme
Laisse moi vibrer et raviver ta flamme
Je viens au vent mon esprit en chantant
Purification par le feu, corps iridescent
Chasse les mauvais sorts même quand tu mens
Vais je te suivre ou te laisser partir, mourant