mercredi 15 septembre 2010

SONNET SAISONNIER

De cette pluie fine comme un soir d’été

Furtive bruine sur mes cheveux de lune

Subtil embrun se pose sur mes dunes

Tiède et humide inonde chemins et prés

De ce feu qui de mes nuits crépite

Nourrit ce souffle ivre et enfiévré

Lèvres qui brûlent de pouvoir se poser

Que mon cœur ne souffre et se délite

Délivre moi de ce qui me ronge et me perd

Libère moi de cette sombre et infinie douleur

Que je rencontre les limbes de ton univers

Je rêve de n’être que celle qui t’éveille oh ciel

Que tu puisses oublier ces dix mille filles en fleur

Seule ombre qui porte tes ténèbres oh soleil

2 commentaires:

  1. Poésie pure, mots simples et beauté rare comme une fleur qui vole aux cieux du Parnasse.
    Je reviendrai vous lire avec la gourmandise d'un goûteur de subtiles friandises. Merci et bonne journée à vous.

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