mercredi 22 septembre 2021

Mort vivant

A l'heure où le temps s'enfuit sous les rires 

Les aiguilles pointent, que l'on cherche à écrire

Où les heures content nos légitimes plaisirs

Dans mon ventre mon temps comme une toile s'étire

Mon silence, me revient tel un écho

Envahissant les bruits, froid dans mes os

Le vide gronde, cogne et crie son fardeau

Poids de ton absence, sourdent vagues de sanglots

De ton départ soudain il planta ses racines

Et comme un affamé réclame, me serine

Toujours plus de douleur ce soir je dine

Ta présence est requise, sur terre rien n'est facile

L'horloge a offert sa dernière étreinte

Ta lumière dans mon coeur s'est éteinte

Bombe nucléaire j'ai implosé sans plainte

Statue de pierre prisonnier de mes craintes

Je n'entends pas les fantômes s'écrier

Nous sommes en vie, là de l'autre côté

L'onde solaire de ses larmes briller

Lève le voile de tes yeux regarde moi danser

L'heure sonne, démons livrez moi vos armes

D'un souffle lointain caresser ton âme

Laisse moi vibrer et raviver ta flamme

Je viens au vent mon esprit en chantant

Purification par le feu, corps iridescent

Chasse les mauvais sorts même quand tu mens

Vais je te suivre ou te laisser partir, mourant