Des fils de soie qui s'emmêlent
Une lueur éclaire le chemin
Sous une nuée d'embruns
Alors que les vents s'agitent
Fouettant mon cœur meurtri
Mes derniers liens se delitent
M'exposant au vide infini
Mon corps hurle sa délivrance
Laissant éclater sa souffrance
Il suffirait que tout cesse
Le temps de revenir à la vie
Mais chaque fois qu'elle me blesse
Tu apparais comme par magie
Sous une forme ou une autre
Je te reconnais à chaque fois
Chacun des voiles que tu portes
Je les transperce et te vois
Tes douleurs sont les miennes
Pas une ne m'est étrangère
Et lorsque ta lumière se terre
Je pose mes mains sur les tiennes
Pour réchauffer tes abysses
Au creux raviver la flamme
Mon coeur offert en calice
Pour y recueillir tes maux
Y mélanger nos sanglots
Et unifier nos âmes
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