lundi 27 février 2017

Le Cercle

J’ai longtemps chercher réponse à mes incertitudes, mais une seule chose est sure
c’est que rien n’est certain et rien n’est moins sur c’est sûr au lointain
On voit dans les méandres de ces empreintes morcelées de souvenirs
Un bout de solitude entravé par les chaînes de la parentalité
Cette fatalité qui fait que la vie est telle qu’elle est, et quand on pense
Le temps ne sert qu’à la compréhension, des états de faits hélas imparfaits
Car le temps ne sert pas à la perfection, il bouge sans cesse et n’a de cesse
Que de se rire de nos comptages, nos dérapages et nos voyages intrinsèques
A ce vaisseau qu’est l’humanité de nos maux, et les mots fusent en avalanche
Parfois éplorés faisant la manche, en attente d’un petit bout d’attention
Juste un peu d’affection, pas mourir d’omission, seul dans son incompréhension
Mais la vie sert aussi à soulager le poids, nous révélant à mesure que tourne le disque
Morceau par morceau les parties qui nous manquent pour finir la chanson
La meilleure révélation de ces années, le titre à placer sur qui l’on est
Qui on voudrait être, non seulement ce qui était, malhabile s’accrochant au fil
C’est vrai c dur de regarder les miroirs autour de soi, surtout les bien vivants
Qui vous renvoient cruellement à vos félures, blessures cruelles d’une nature faillible
La graine semée dans le corps, de notre héritage attirail transgénérationnel
N’est point une fiction, mais une ronde entre raison et déraison, morale ou amorale
Si par le plus grand des hasards la vie te gardait sur le chemin du noir et blanc
Sache que la belle est ironique, tantôt muse lyrique, tantôt fresque pathétique
L’ombre et la lumière servent à réguler l’éveil, sitôt que nous sombrons dans le sommeil
Troublant d’ambiguïté le grand écart du compas planétaire nous déchire,
Nous écartèle dans son immense désir, décrire un cercle parfait de nos sombres aspects


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