vendredi 27 septembre 2013

Message personnel : je me souviens...

Mais où étais-tu l'artiste, la photographe, silencieuse dans mes cauchemars
Timide observatrice, cruelle incantatrice sous ton masque de bonté
T'es tu gorgée de ma maladie, victime chronique pour prédateurs de masse
T'inspirant d'ironie, pendant que je leur chantais ma complainte, lasse
La voix fatiguée par l'usure, éraillée par la peur, toi et les autres l'économisiez
Se délectant de mes déboires, silencieuses apprenties faux derches
Où étais tu la coquine héroïne, l'amatrice de chairs, revendeuse de rêve
Racolant dans les bars, les musées, les trottoirs, dessinatrice de charme
La Sainte nitouche qui aujourd'hui se touche pour amuser le chaland
La boboïte condescendante qui mâte le mâle d'un regard torve,
tu conserves l'attitude misérable de tes années tendres mais coupables
L'indifférence c'est la classe pour les pétasses relookées pas sages
La tête dans le puits, tu touches le fond, à part la vase y pas à un canard
La femme objet, ton objectif, c'est pas sérieux, chez toi c'est vicieux
La vraie beauté tu passes à côté, dans tes shoes à toi c'est perversité
Tu t'es bien nourrie, t'as bien regardé, contempler la lie now c'est ton métier
Garde tes commentaires et ton oeil de verre, avec ton réflex continuer de crâner
Sans ton argentique t'es bien pathétique, toi, ta bande d'amies, n'êtes que des pourries



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