lundi 27 février 2017

Le dévoreur (Novembre 2007)

S’insinuant dans chaque recoin de nos esprits
Comme l’eau s’infiltre dans les plus infimes fissures
Vampirisant le cœur aspirant peu à peu sa vie
Harceler de mots infâmes de cette voix qui murmure
Comme un puissant et lent poison elle vous a à l’usure

Vaines promesses, vaines complaintes que nul n’entend
Aucun mot ne peut apaiser ce fourbe démon
Ni toutes les larmes, ni la tendresse partagée un instant
S’abreuvant du sang qui vous brûle la raison
Immense feu dévoreur que nourrit la passion

Que je te hais, briseur d’éclat, voleur d’essences
Souhaite ta mort, toi qui la sème au cœur des hommes
Sans lui mon âme se meurt dans le silence
Le vide de cette silhouette perdant sa forme
Pleurant de cet écho qui toujours lui raisonne

Te conjurer, toi et ta horde de sangsues
Toi qui condamne au crime et aux pires tourments
Te renvoyer à l’état de vide absolu
Toi qui n’existe que dans les yeux de cet amant

Depuis devenu sourd aux plus beaux chants

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