S’insinuant dans chaque recoin de nos
esprits
Comme l’eau s’infiltre dans les
plus infimes fissures
Vampirisant le cœur aspirant peu à
peu sa vie
Harceler de mots infâmes de cette voix
qui murmure
Comme un puissant et lent poison elle
vous a à l’usure
Vaines promesses, vaines complaintes
que nul n’entend
Aucun mot ne peut apaiser ce fourbe
démon
Ni toutes les larmes, ni la tendresse
partagée un instant
S’abreuvant du sang qui vous brûle
la raison
Immense feu dévoreur que nourrit la
passion
Que je te hais, briseur d’éclat,
voleur d’essences
Souhaite ta mort, toi qui la sème au
cœur des hommes
Sans lui mon âme se meurt dans le
silence
Le vide de cette silhouette perdant sa
forme
Pleurant de cet écho qui toujours lui
raisonne
Te conjurer, toi et ta horde de
sangsues
Toi qui condamne au crime et aux pires
tourments
Te renvoyer à l’état de vide absolu
Toi qui n’existe que dans les yeux de
cet amant
Depuis devenu sourd aux plus beaux
chants
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire