samedi 26 décembre 2009

Petite comptine

Hey, où es-tu Desperados,
Bandita de venelles
A la vertu de comptoir
Ivre de rêves de gloire
Tu tapines sans le savoir
Sur l'trottoir des vendeurs au noir
Marchands de placard, blafards, zonards
Arpenteuses aux milles maux, les maudites
Et toi ton forfait, Desperados,
Tu jouis dans le crasse des marauds
Des allumettes que tu craques, sans honte
Ni remord, proxénète fortuite des décadences
Bandita de ruelles
Tu erres dans l'sordide, toi, ma sublime
Amante de fortune pour pauvres infortunés
En oublieront leur nom tant ils t'appelleront
Oh ma Desperados,
Bandita aux veines suaves
Tes accents de métal grincent
Au contact de ma bourse pleine
Souris, lucide Desperados
Tombe monnaie clinquante, mais tu chantes
Ta victoire accablante, il te la contera le cancre

vendredi 4 décembre 2009

Amère

Ne pas s'épancher, ne pas répandre, ce double tranchant. Les larmes sont l'évidence de la faiblesse et être faible ce n'est pas une injustice c'est une tare. Au service du moins consciencieux. Ne pas s'épancher c'est la règle, peut-être se pencher pour au sol compter l'effort, d'abord. Je laisse au sot sa victoire, celle qui saute de joie, j'ai gagné plus qu'un seau de leurs dépit.