jeudi 3 octobre 2013

Le fil

Petite prose sortie du grenier :

Le fil

Elle offre et elle reprend, sacrée tentatrice que cette matrice, m’incite, me prend
L’autour est un vaste chantier ou tout est à faire ou à refaire, je repère les lieux
Les yeux se posent, fixent et défilent le long de ces vêtements, sont ils raccords
Cette fêlure que j’arpente au bout des mots dessinés par les gestes, ta bouche susurre
Raisonne dans mon ventre, fourmille, je cille doucement pour que tes yeux comprennent
Le fil s’étire du creux de mes entrailles, l’alchimie fait son office, secrètement s’immisce
Les vastes étendues réservent leurs trésors aux amoureux des vibrations, douces sensations
Des vies il en faut mille pour jouir de tous ces corps habités  par le fil du désir d’accords
Encore un pas et je te vois, encore une fois, une autre fois, un autre émoi, délicieux ébat
Un autre là, de ci de là, je vais je viens, je suis le fil, suis les regards, répond lorsque ca vibre
Refuser un appel, sous quel prétexte, sonne occupée, ma peau implore de pouvoir effleurer
Se brûlent les ailes, le corps à terre, cœur divisé, l’esprit noyé dans le lac des chimères
Les mots apaisent, et ils achèvent, aimer intensément vaillamment suspendu dans le vide
Le poids du devoir déposé un instant, dans l’écrin des vérités qui sautent aux yeux, laissé
Aimer, désirer,,,à n’en plus finir, puis surveiller, tout est compté, ne pas se réveiller
Lui, demain, l’autre, il, est beau, le fil, l’éclair qui anéantit nos perceptions pour nous éblouir
L’essence, allume, brûle l’oxygène, brûle de son ardeur, intensément, et puis consume
Demain, un pas, des gestes, une attitude, des fringues, et un éclair, de toi…….à moi…..