Lorsque j’irai à ta rencontre je t’écrirai, des mots d’ascenseur des mots cons
Tu voudras bien m’offrir ta veste, et au bas mot nous tournerons en rond
Je te donnerai un rendez vous en haut du pont, et l’on sautera du balcon
Pour admirer le gris du ciel, le doigt en l’air je dessinerai un rond
Aux cercles enrubannés nous piocherons, contes de nos virtualisations
Les plus jolies foutaises que nous jetterons, hurlant en chœur mort aux cons
J’aurais dessiné ton visage pour de bon, gommé tes défauts à la seconde
Accroché au fil de nos sans-fils à locutions, des réflexions d’amoureux cons
Et si l’on sème à l’heure au bon endroit, promis, je ne baisserai pas les bras
Les murs enchanterons nos disputes, de toi à moi tu m’excites quand tu luttes
Tandis que la route éclusera nos veines aux égouts, voire à finir au trou
Mon muse-et-homme d’histoire pas claires, nous brûlerons nos mornes haines,
Et si de passion nous prendrons des amants, alors nous l’aurons tué dans vingt ans
C’est sûr, nous promènerons nos m, à la main, comme des cannes de malvoyants,
voyons, c’est tout con.