lundi 26 octobre 2009

Le temps file avec nos exigences, nous laissant avec nos bonnes résolutions, rêves de substitution.Le mieux serait de ne pas compter, arguant que demain sera temps, d'être exigeant.Demain j'écrirai, lorsque délivrée de ma paralysie je me plongerai hors du temps. Demain oui, je coucherai romantique, de ma plume érotique, conjuguant aux temps forts, et aux temps morts. Ce soir je brode, en mal de temps libre, le fil ténu d'un voile doucereux. Demain, le temps sera long, ce soir c'est mort.

mercredi 7 octobre 2009

Mots de minuit, d'entre-deux portes...


En hommage à ta déraison
Ton amour fou qu’en fait l’union
Mon amour fou dans ma maison
Me comble de ses : attention !
Amour au jour, au désespoir
Amour aux nuits que compte le noir
Mon ange a eu raison de ma passion
Le silence est ma seule contemplation
La nuit m’assomme et conditionne
L’heure à venir, tardive offense
L’injure parjure, l’injuste armure
Je voudrais que tu m’étreignes
Et de chaleur me retenir
Pour que l’ailleurs me soit douillet
Que l’amour fou dans ma maison
Soit aussi doux que vingt printemps
Que l’amour fou de nos unions
Nous comble de ses attentions !

lundi 5 octobre 2009

La désirée

Une réminiscence, d'une certaine humeur, de quelques mots jetés que je livre à nouveau.Aujourd'hui, je dirais autrement, mais on ne change pas une photo, la capture d'un instant. Toujours est-il que demeure cette idée de liberté, de détachement face à l'amour de l'autre, lorsque l'on est amoureux de l'idée même d'aimer. Une ivresse que l'on consomme sans modération tant que dure l'alchimie, et qui, lorsque sa substance finit par s'évaporer nous plonge en spleen,en état de poésie. La religion,l'opium du peuple? Pas si sûre...


La désirée

On ne peut que la contempler
Car ses beaux yeux vous font vibrer
Semant l’amour comme en été
Quand le soleil veut nous montrer
De belles épaules dénudées
Comme nul ne peut la contenter
elle renonce donc à se marier
et par la même à se faner
comme une nature morte exposée
l’amour charnel la fait vibrer
et les promesses lui sont comptées
autant que les hommes empressés
de sa compagnie savourer
quelques murmures entreméles
entre deux corps enlacés
quelques baisers partagés
et demain tout sera terminé
car la légère désirée
n’est pas prête à sacrifier
son plaisir et sa liberté
trop heureuse de pouvoir aimer
ceux qui croisent sa destinée
juste le temps d’une nuitée